Vérité de l'intercession

De WikiPasokh
Question
Quelle est la vérité de l’intercession ?

Shafâ’at est une croyance d'après laquelle le jour de la Résurrection, les femmes et les hommes proches de Dieu (awlîyâ), ainsi que les vérités saintes et sacrées comme le Livre du Coran, deviennent les intercesseurs, par l'autorisation divine, pour les croyants (al-mu'minûn) afin d'élever leur statut et ou d'une réduction de leur châtiment divin dans l'Au-delà. « As-shafâ’at » contient également les êtres humains vertueux qui sont récompensés pour leurs bonnes actions en les élevant à des niveaux supérieurs, ainsi que les êtres humains pécheurs qui sont pardonnés et sauvés de la punition de l’Enfer.

Concept

Le terme « ash-shafâ'at » est de la racine sh. f. a'. (شَ ف ع) qui veut dire joindre, lier ou attacher une chose à une autre chose.[1] Ash-Shafâ'at dans l'expression fait allusion à quand une créature devient intermédiaire entre Dieu (Créateur) et une autre créature pour lui apporter du bien ou pour lui faire obstacle contre le mal, soit ici-bas, soit dans l'au-delà.[2]

Tous les serviteurs ont besoin d'intercession

La vérité de l'intercession n'est rien d'autre que la compagnie, la médiation, l'aide et l'assistance des élus de Dieu au Jour du Jugement. Cette assistance peut viser l'élévation du rang des pieux ou le salut des pécheurs du châtiment. De ce point de vue, les gens pieux et les méchants ont tous besoins d’intercession, à la différence que l’intercession des prophètes (a) et des amis de Dieu pour les pieux, les font s’élever à une position plus élevée et bénéficiée davantage des faveurs divines particulières. Mais pour les pécheurs, cela est considéré comme un changement de destin et les sauve du feu ou réduit la punition.

Par conséquent, bien que dans le contexte des hadiths, ce terme soit principalement utilisé dans le deuxième cas, c'est-à-dire sauver du châtiment, mais comme nous l'avons mentionné, l'intercession a une large portée et inclut toutes les personnes méritantes, qu'elles soient croyantes, justes ou injustes, même les justes ont des ranges et des positions différentes, donc la position supérieure a le droit d'intercéder par rapport à la position inférieure.

L'Imam al-Bâqir (a) a dit :

« Un croyant a le droit d'intercéder pour au moins trente personnes. »[3]

Il a également dit :

« Un homme croyant peut intercéder pour sa famille et ses proches. »[4]

Le Prophète (s) et les Ahl al-Bayt (a) ont la grande position de l'intercession. L'Imam as-Sâdiq (a) a dit :

«ما من احد من الاولین و الاخرین الا و هو یحتاج الی شفاعه محمد یوم القیامه؛ Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises personnes, ni des nations du passé, ni de la nation islamique, sans avoir besoin de l’intercession du Saint Prophète l'Islam (a) au Jour de la Résurrection. Car selon les hadiths, cette position appartient au Saint Prophète (s) que Dieu lui a accordé.»[5]

Selon les hadiths, le Prophète (s) a reçu de Dieu le statut d'ash-Shafâ'at al-Kubrâ (la grande intercession). C'est pourquoi tous, bons et mauvais, des générations passées et de la communauté musulmane, auront besoin de son intercession au Jour du Jugement.

L'intercession signifie que les personnes méritantes bénéficient du pardon et de la miséricorde infinie de Dieu grâce à l'aide et à la faveur des amis de Dieu. L'intercession est une doctrine coranique et une croyance authentique et prometteuse de l'Islam que d'une part, en raison des conditions favorables des personnes et d'une autre part, en raison de la position, de la dignité et de la réputation des amis de Dieu, en particulier du Prophète de l'Islam (s) et des Imams (a), cette faveur divine est accordée aux autres par l'intercession, et beaucoup de ceux qui sont des gens de tourment et feu et méritent châtiment et châtiment, à travers eux. Ils sont sauvés et rejoignent les rangs des gens du Paradis.

Voir aussi

Références

  1. Râghib, Mufradât, sous le mot Shaf'
  2. Sayyid al-Murtadâ, Ali b. Hysayn, Rasâ'il ash-Sharîf ar-Radî, vol 1, p 150, Qom, Dâr la-Fikr, 1405 H
  3. Muhammadî Riyshahrî, Mîzân al-Hikma, vol 2, p 1476, H 9524, Dâr al-Hadith
  4. Muhammadî Riyshahrî, Mîzân al-Hikma, vol 2, p 1476, H 9524, Dâr al-Hadith
  5. Muhammadî Riyshahrî, Mîzân al-Hikma, vol 2, p 1476, H 9524, Dâr al-Hadith