Religion du Prophète de l'Islam (s) avant sa mission prophétique
Question
- Quelle religion le Prophète de l’Islam (s) suivait-il avant sa mission prophétique ?
Il existe différentes opinions sur la religion du Prophète de l’Islam (s) avant sa prophétie. Le judaïsme, le christianisme et la religion hanéfite (la charia du prophète Abraham (a)) sont parmi ces opinions. La certitude dans ce domaine est que le Prophète (s) était monothéiste avant sa prophétie et qu’il a toujours détesté les idoles.
Pour prouver cette affirmation, les arguments suivants sont avancés :
- L'Imam Ali (a) devant les gens qui connaissaient l'histoire du Prophète de Dieu (s), a souligné sa séparation du polythéisme et du péché[1] et a rappelé l’histoire du monothéisme de lui et de sa famille.[2]
- Selon les preuves historiques et l'accent mis sur les hadiths, le Messager de Dieu (s) avait des ancêtres qui étaient monothéistes. Ses ancêtres étaient des adeptes de la religion hanéfite et des disciples d’Abraham (a).
- Le Prophète (s) a rencontré un moine nommé Bahîra lors d’un voyage en Syrie dans son enfance. Lorsque le moine Bahîra a vu les signes de prophétie sur le visage de Muhammad jeune, il l’a mis à l’épreuve en lui faisant jurer sur deux grandes idoles chez les arabes ignorants « al-Lât » et « al-'Uzzâ ». Le Prophète (s) a répondu à Bahîrâ :
- «لا تَسألنی بِهِما، فَوَ اللّه ما أبغضتُ شَیئَاً بُغضهما؛ Ne me demande pas de jurer par eux, je jure par Dieu que rien n’a été plus détestable pour moi que ces deux idoles.»[3]
- Les sources historiques mentionnent les pratiques religieuses du Prophète de Dieu (s) qui étaient effectuées avant sa prophétie, telles que la prière, le jeûne et le pèlerinage du hadj. Le culte dans la grotte d'al-Hirâ' est considéré comme une ancienne tradition du Prophète (s). Le pèlerinage du Prophète (s) n’était pas compatible avec les pratiques polythéistes des païens, qui étaient accompagnées du slogan du polythéisme, et la compatibilité du pèlerinage du Prophète (s) avec le pèlerinage du prophète Abraham (a) était évident dans des rituels tels que la station à une zone nommée ‘Arafât.[4]
Voir aussi
Références
- ↑ Rasûlî Mahallâtî, Sayyid Hâshim, Sahîfa 'Alawîyya, p 342 et 503 ; al-'Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 10, p 45
- ↑ Nahj al-Balâgha, les sermos, 94 et 96 et 214
- ↑ Ali b. Sultân Muhammad Qârî, Sharh ash-Shifâ, vol 2, p 208 ; Ibn Kathîr, as-Sîrat an-Bawîyya, vol 1, p 245
- ↑ Ali b. Sultân Muhammad Qârî, Sharh ash-Shifâ, vol 2, p 209