Fitrat (nature innée) de l'adoration de Dieu et la question du libre arbitre

De WikiPasokh
Question
La nature innée divine ne crée-t-elle pas la prédestination chez les êtres humains ?

Fitrat dans l'islam se réfère à la nature innée de l'homme, signifiant sa création particulière et à ses caractéristiques spécifiques. Le Coran utilise ce terme pour décrire les êtres humains.[1] La signification de la nature innée humaine est que dans la création de l’homme, la qualité et la caractéristique de la connaissance de Dieu, de la recherche de Dieu et de la croyance en l'unicité de Dieu sont placées.

Les érudits pensent que la nature innée humaine n’entre pas en conflit avec la question du libre arbitre ; parce que la nature innée monothéiste de l'homme se limite seulement à la connaissance, c'est-à-dire qu'il connaît naturellement Dieu avec la description de Son unicité, et si le péché, l'environnement, Satan, etc. ne couvrent pas cette nature, il restera quand même monothéiste.

Les chercheurs estiment qu’il existe une grande différence entre la connaissance par la nature innée de l'homme et la croyance au monothéisme et agir en conséquence. Parce que la foi ne peut exister sans connaissance, mais en plus de la connaissance par la nature innée, l'action et la reconnaissance du cœur sont également impliquées dans la foi. Par conséquent, la connaissance seule ne mène pas à la foi, et la foi ne peut être réalisée sans la connaissance.

De plus, la nature innée de la connaissance de Dieu ne signifie pas qu’une personne connaîtra Dieu pour toujours et connaîtra Dieu avec l’attribut du monothéisme toujours et que sa connaissance ne subira aucun changement. Des facteurs environnementaux, familiaux, éducatifs, etc. peuvent affecter la connaissance.

Le Saint Coran dit que nous avons guidé tous les êtres humains vers le droit chemin par la nature innée, la Raison et la sagesse et en envoyant des prophètes (a). C'est l'humain qui préfère l'incrédulité à la guidance, comme le Coran dit :

«إِنَّا هَدَيْنَاهُ السَّبِيلَ إِمَّا شَاكِرًا وَإِمَّا كَفُورًا ﴿۳﴾؛ Nous l’avons guidé dans le chemin, - qu’il soit reconnaissant ou ingrat -»[2]

Voir aussi

Références

  1. Mutahharî, Murtadâ, Fitrat, p 13-14, edition 1, Publication de Anjuman Islâmî Dânishjûyân, 1361 SH
  2. Le Coran, la sourate al-Insân, le verset 3