Assia, l'épouse de Pharaon est un bel exemple à suivre

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Question
Comment les femmes et les filles peuvent-elles prendre modèle sur Assia (a) l'épouse du Pharaon ?

Assia une femme croyante, l’épouse du Pharaon, est présentée dans le Coran comme un bel exemple à suivre et un modèle moral pour les croyants. Ses vertus morales, telles que la patience dans la foi, la résistance face aux épreuves et la lutte contre les oppresseurs et Pharaon, sont des caractéristiques remarquables qui en font un exemple pour tous les croyants.

Caractéristiques d'Assia

Assiya, une femme des Enfants d'Israël, l'épouse de Ramsès II, Pharaon d'Égypte à l'époque de Moïse (paix soit sur lui), était une femme pieuse et monothéiste.

Le Coran l'a mentionnée comme un bel exemple à suivre opposé aux épouses de Lot (a) et de Noé (a) qui, malgré leur fréquentation et leur compagnie avec les prophètes de Dieu (a), ont mécru.

Malgré sa vie dans un environnement impie, elle n'a pas renoncé à sa foi en Dieu. D'après le Prophète de l'Islam (paix soit sur lui), Assiya est l'une des meilleures femmes du Paradis, au côté de Marie (paix soit sur elle), Khadidja (paix soit sur elle) et Fatima az-Zahra (paix soit sur elle).[1]

Le Coran mentionne Assia comme un bel exemple à suivre pour les croyants et l'a présentée comme un modèle moral : ﴾وَضَرَبَ اللَّهُ مَثَلًا لِلَّذِینَ آمَنُوا امْرَأَتَ فِرْعَوْنَ إِذْ قَالَتْ رَبِّ ابْنِ لِی عِنْدَکَ بَیْتًا فِی الْجَنَّةِ وَنَجِّنِی مِنْ فِرْعَوْنَ وَعَمَلِهِ وَنَجِّنِی مِنَ الْقَوْمِ الظَّالِمِینَ et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme du Pharaon, quand elle dit : "Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi du Pharaon et de son œuvre; et sauve-moi des gens injustes.﴿(At-Tahrîm:11)

Assia est un modèle de patience et de persévérance dans la voie de l'objectif. Sa vie de croyante ne se déroulait pas dans une mosquée, un temple ou un lieu de retraite, mais au sein d'un appareil de tyrannie et d'oppression, ce qui rendait sa tâche d'autant plus difficile.

Son exemplarité réside dans le fait qu'elle a préservé sa foi à côté de Pharaon, renonçant à tous les attraits de la vie mondaine et préférant la proximité de la miséricorde divine à une existence dans le palais du Pharaon. Dans sa supplication, elle implorait la dignité spirituelle (la proximité de Dieu) et la dignité formelle (le Paradis).[2]

Croyance forte et inébranlable

Après avoir entendu le récit du miracle du bâton de Moïse (paix soit sur lui), Assia a cru en lui. Mais son mari, Pharaon, la torturait sévèrement pour qu'elle abandonne la religion de Moïse (a). Cependant, face à ces pressions et menaces, Assia a résisté avec une grande fermeté et n'a jamais cédé aux exigences du Pharaon. En effet, elle préférait la proximité de Dieu à celle du Pharaon et de son régime. Face à ces menaces, elle a révélé sa vraie nature avec des paroles de foi. Les croyants de chaque époque doivent être comme elle et résister à tout ce qui peut nuire à leur religion et à leur foi.[3]

L'Imam as-Sâdiq (paix soit sur lui) a rapporté :

« Le croyant est plus dur que le fer. Car le fer, lorsqu'il est mis dans le feu, change. Mais le croyant, s'il est tué et ressuscité, puis tué à nouveau, son cœur ne changera pas de la vérité. ».[4]

Aversion pour les oppresseurs

Assia a renoncé de tout son cœur à tous les plaisirs de la cour du Pharaon et ne s'est jamais soumise au Pharaon tyrannique. Au contraire, elle a orienté son attention vers les faveurs et la satisfaction divines et, en se connectant à la proximité de Dieu, elle a persévéré dans sa foi jusqu'à ce qu'elle ait quitté ce monde.[5]

L'un des principes secondaires de l'islam est at-Tabarrî (se dissocier des ennemis d'Allah) des oppresseurs. En s'inspirant d'Assia, les croyants peuvent, en toutes circonstances, se dissocier des tyrans.

Défendre les opprimés et les innocents

L'un des exemples rapportés à ce sujet concernant Assia est le sauvetage de Moïse (paix soit sur lui) pendant son enfance, lorsqu'elle l'a trouvé dans le Nil. Un autre exemple est son objection à l'assassinat d'un croyant de la famille du Pharaon par Hâmân. Les croyants peuvent également s'inspirer de ce comportement de la reine Assia et devenir les défenseurs des opprimés.

Voir aussi

Références

  1. Mawlavî, Muhammad Ali, Dânishnâmi Buzurgi Islâmî vol 1, sous l'article Âsîya
  2. Cheikh at-Tûsî, Muhammad b. Hasan, at-Tibyân, vol 10, p 54, Beyrouth, Dâr Ihyâ' at-Turâth al-Arabi ; al-'Allâma Tabâtabâ'î, Sayyid Muhammad Husayn, al-Mîzân, vol 19, p 344-345, Qom, publication de Jâmi'î Mudarissîn, 1374 SH
  3. Az-Zuhaylî, Wahba b. Mustafâ, Tafsīr al-Munīr fī al-‘Aqīdah wa-al-Sharī‘ah wa-al-Manhaj, vol 28, p 326, Beyrouth, Damas, Dâr al-Fikr al-Mu'âsir, 1418 H ; at-Tûsî, Muhammad b. Hadan, at-Tibyân, vol 10, p 54, Beyrouth, Dâr Ihyâ' at-Turâth al-Arabi ; Makârim Shîrâzî, Nâsir, Tafsîr Nimûni, vol 24, p 303, Téhéran, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, 1374 SH
  4. Al-'Allâma al-Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anwâr, vol 67, p 178, Beyrouth, institut al-Wafâ', 1404 H
  5. al-'Allâma Tabâtabâ'î, Sayyid Muhammad Husayn, al-Mîzân, vol 19, p 344, Qom, publication de Jâmi'î Mudarissîn, 1374 SH